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RENFORCER L’OCÉANOGRAPHIE | 63
© A.AGulhas - Filip Kulisev-
Monacœxplorations
UNE AVENTURE DIPLOMATIQUE « La mission a réussi à rapprocher nos deux pays :
bien que voisins, nous sommes très loin ; » déclare
Introduite par le directeur général de l’Institut océano- Jean-François Ferrari, ministre de la pêche et de
graphique, Robert Calcagno, la journée du 21 mars l’économie bleue des Seychelles, avant d’ajouter :
s’est ouverte sur une vue d’ensemble de la mission et « Je remercie la Principauté au nom des jeunes scien-
de ses enjeux. Dans la salle de conférence du Musée tifiques seychellois ; cette mission ouvre de nouvelles
océanographique, les orateurs ont marqué l’impor- perspectives à la recherche aux Seychelles ».
tance de la connaissance et de la coopération régio-
nales dans le contexte géostratégique et socio-éco-
nomique complexe de l’océan Indien occidental. UNE MISSION LABELLISÉE
Les points de vue des autorités de Maurice et des Nick D’Adamo, l’un des quatorze experts internatio-
Seychelles ont insisté sur cet apport de l’expédition. naux du Comité d’orientation de la mission, rappelle
« En intégrant l’île Maurice dans ce programme inter- le parrainage par la Décennie des Nations unies pour
disciplinaire, la mission nous a permis de resserrer les sciences océaniques au service du développe-
nos liens d’amitiés avec les Seychelles », exprime Re- ment durable. L’expédition fait aussi partie des pro-
zah Badal, directeur général du Département du pla- jets approuvés par la deuxième Expédition interna-
teau continental pour l’administration et l’exploration tionale de l’océan Indien, un programme scientifique
des zones maritimes au sein du bureau du premier international développé sur 10 ans (2015-2025).
ministre de Maurice, qui reconnaît : « Nous sommes
au centre d’une aire maritime très intéressante et il
est indispensable que nous protégions cette zone ».