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44 | SOLUTIONS POUR L’OCEAN / LES SOLUTIONS FONDÉES SUR LA NATURE




















            BLUE FOOD FOR ACTION
            Changer la trajectoire




            des crises océaniques












            Après une première publication issue de la précédente Monaco Ocean Week,

            le groupe Varda et ses partenaires ont réuni des scientifiques de l’océan,
            experts en gouvernance et acteurs de sa protection afin de poursuivre les

            pistes de réflexion et préparer activement la future conférence des Nations
            unies sur l’océan.



            « La politique des déchets plastiques ne devrait-elle   L’AUDACE OU LE VENT
            pas se calquer sur la politique développée avec suc-  DU CHANGEMENT
            cès dès les années 1980 pour les déchets radioac-
            tifs qui a consisté à les considérer non plus comme   Comment  les  propositions  mises  à  jour  l’an  dernier
            des éléments dilués et dispersés mais à les identifier   peuvent-elles  être  amenées  à  l’échelle  et  constituer
            en tant que radionucléides permanents de la bios-  une feuille de route pour la gestion de l’océan ? Telle
            phère ? », interrogent les membres du Varda Group   est la dynamique qui a animé cette table-ronde orga-
            dans l’article « From Blue Food for Thought to Blue   nisée dans les murs de la Fondation Prince Albert II
            Food for Action », publié avec le soutien de la Fonda-  de  Monaco.  «  Nous  avons  besoin  d’approches  au-
            tion Prince Albert II de Monaco. Ce document a susci-  dacieuses,  comme  l’a  souligné  John  Kerry,  l’envoyé
            té une riche conversation qui a encouragé les auteurs   spécial pour le climat du gouvernement américain, et
            à préparer ce nouveau webinaire, premier d’une série   ce processus en est un bel exemple » a initié Rémi Par-
            de consultations dont les conclusions seront présen-  mentier,  directeur  du  groupe  Varda.  La  philanthrope
            tées à Lisbonne à la fin du mois de juin 2022.  suisse Dona Bertarelli, engagée pour la conservation
                                                         de l’océan, a complété ce propos : « Il y a de grands
                                                         espoirs pour l’objectif de 30 % de protection en 2030,
                                                         mais nous devons penser plus grand et compléter ce
                                                         qui est déjà en action ».
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