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20 | POLLUTIONS ET SANTÉ
PLAN D’ACTION
Et si les solutions
venaient de l’océan ?
Le dernier projet phare piloté par l’AMAO a évalué les solutions basées
sur l’océan pour lutter contre la triple menace qui pèse sur le premier
écosystème planétaire.
L’atelier de cadrage de l’Association monégasque sur LE SOCLE DE LA SCIENCE
l’acidification des océans (AMAO) qui a eu lieu lors
de la Monaco Ocean Week a permis de revenir sur Fondée sur l’excellence scientifique, l’Ocean Solu-
l’éclairage apporté par l’Ocean Solutions Initiative qui tions Initiative a en outre pu contribuer aux rapports
a pris fin en 2020, après 4 années d’investigation. du GIEC via des articles scientifiques de haut rang
Une quinzaine d’experts internationaux ont ainsi pu (notamment dans Frontiers in marine science et la
mesurer le potentiel des solutions susceptibles de prestigieuse revue Nature). L’atelier de cadrage qui a
renforcer la lutte contre le changement climatique, eu lieu durant le 2 jour de la Monaco Ocean Week a
e
l’acidification des océans et l’élévation du niveau de ainsi permis de tracer les futures priorités de l’AMAO
la mer. pour faire avancer les connaissances sur un éco-
système soumis à de multiples menaces, ainsi que
la recherche de solutions fiables pour en limiter les
13 MESURES CONCRÈTES effets.
Parmi ces pistes, la protection et la restauration des
écosystèmes captant et stockant du carbone ainsi
que le développement des énergies marines renou-
velables pourraient jouer un rôle déterminant. Ce- L’AUTRE PROBLÈME DU CO 2
pendant, si plusieurs d’entre elles offrent un potentiel
intéressant pour agir au niveau global, les incerti- L’absorption du CO modifie la
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tudes ou risques associés sont trop importants pour composition chimique et le pH de
recommander leur déploiement à grande échelle. Tel la mer. Souvent appelée « l’autre
est le cas pour les mesures dites de « géo-ingénie- problème du CO », l’acidification
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rie » qui envisagent la gestion du rayonnement so- des océans a connu une hausse
laire pour limiter le réchauffement de la planète, par de 26 % depuis le début de l’ère
exemple en produisant de la mousse à la surface de industrielle. Aux rythmes actuels des
l’océan. Nombre des options envisagées souffrent émissions, elle pourrait augmenter
encore d’un manque de validation scientifique. La de 150 % d’ici 2100.
« solution » réside dans l’association de mesures glo-
bales et locales, certaines d’entre elles pouvant être
déployées à grande échelle dès à présent. L’AMAO
appelle toutefois à une coopération internationale en-
cadrée.